Serge

Ne me dis pas non

Le printemps des amours aborde nos rivages.

Déjà dans les bosquets chantent les oiseaux.

L’hiver lentement s’éloigne avec ses souvenirs.

Ma pensée pour toi, vois, elle perdure encore.

Dans les champs recouverts de fleurs sauvages

L’ombre du soleil danse avec la brise du matin.

Dans le grand silence de l’aube, tu m’accompagnes.

Je n’entends à l’horizon, que battre mon cœur.

Hier, je t’ai écrit un millier de mots d’amour

T’offrant tout un été de banquet d’amitié

Viens à ma rencontre, découvrir dans mes yeux

Tout un monde de ciel bleu pleins d’étoiles roses.

Viens, viens à ma rencontre, ne me dis pas non

Viens, voguons sur les ondes des beaux jours.

Portons ensemble des alliances d’arcs-en-ciel,

C’est du bonheur que j’aurai tressé pour toi.

©Janedeau

Dédié à Serge

Pour te plaire

Sous le balcon des étoiles, je te cherche dans ma nuit

Il fait encore si froid en ce premier jour de printemps.

Les oiseaux cachés dans les buissons des bois se taisent

Nul accord ne m’accompagne dans l’ombre de ma tristesse.

Dans la cavité de mes rêves, j’imagine des fantasques.

Tout est divin dans mon jardin féérique, les fleurs dansent  

Rien que pour toi ne voulant unir que nos deux âmes.

Mes tentatives pour toucher ton cœur n’ont pas de fin.

Il faut que tu saches que j’ai appris le langage des étoiles

Qui font des ritournelles ne cessant de faire aller, retour

Sur la passerelle de tes yeux pour éclairer ta beauté du cœur.

Oh mon aimé. Vois, j’ai appris tous les secrets pour te plaire.

©Janedeau

Toujours pour celui qui habite dans mon cœur :

Serge

♥♥♥

Rêve d’amour éternel

Sur tes scintillantes aubes d’étoiles en cavale

Je viens m’enivrer des rêves déposés sur tes lèvres.

La brume du matin éveille la douceur du printemps.

Et entre tes bras s’ouvrent les pétales du soleil.

La rosée de tes baisers fougueux glisse sur mon corps,

Chute comme un accord jusqu’au bout de mes doigts.

Instant de délice qui délire sous le voile de mes yeux

Emportant mon âme exaltée suivre le courant des étés.

Mon ultime amour, ton pays abrite la tendresse

Chaque jour, je me languis de toi, de ta voix.

Dans tes yeux où voguent des bateaux ivres

Je cherche tes sourires restés dans ma tête.

Par quel chemin du jour, as-tu laissé tes errances

Je ne sais où te retrouver, comment boire à ta source.

Je voudrais cueillir dans ton regard tes bels émois

Entendre encore ta voix m’imprégnée de frissons d’étoiles.

©Janedeau

Serge

Pourquoi

Pourquoi cherches-tu ailleurs les perles du soleil ?

Portera-t-elle pour toi à son cou, l’ivresse du cœur ?

Écrira-t-elle dans les étoiles, des chants d’amour

Portés par la griserie des ciels bleus qui t’aiment ?

Oseras-tu défier cet amour qui frappe à ta porte ?

Oseras-tu encore l’ignorer dans toute sa splendeur ?

On ne peut cacher ni voiler les regards de l’amour,

Tout est si clair et si pure et ne passe que rarement.

Si tu devais décider ne plus me voir et de m’oublier

Je resterais seule m’habillant que de larmes de pluie.

Je sais que tu ne pourrais comprendre, dans mon cœur

La détresse des tourments qui font des bleus à l’âme.

Je sais que je ne suis pas très belle, que je t’ai déçu

Ne peux-tu me pardonner et me donner une autre chance.

J’ai déjà trop souffert, trop pleuré, vois dans les néants

De ta rivière bleue, mes larmes qui se sont taries.

Apporte-moi les regards du soleil pour que je sois belle

Aussi des rayons de lune pour que je veille pour toi.

Pour que j’attende ton retour dans l’espoir des ombres.

Et que chaque jour, je survive aux heures qui passent.

Sans toi, vois comme je suis triste, vois comme j’ai besoin

De ton amour que je proclame sur tous les toits.

Le ciel m’a donnée en cadeau, la beauté de ton amour

Et c’est dans l’errance des rêves que je veux encore t’aimer.

©Janedeau

Serge

Encore dans mes rêves

Chaque matin, ton rêve me réveille encore.

Je poursuis le courant de ta rivière bleue.

Dans ce tumulte des vagues, jusqu’à ton port

Je me laisse attendrir par le mirage de tes yeux.

L’amour voyage sur le bord des berges

Avec mon âme errant avec ton image

Je dépose sous la voute d’une auberge

Mes parchemins de rêves en guise de présage.

Je prie le vent de m’endormir dans sa main

Et coucher la nuit au fond de tes rêves.

Je veux encore te rêver jusqu’à l’infini

Des temps qui ne font jamais de trêve.

Ô mon roi, tu es mon plus beau des souvenirs

Chaque matin, je me surprends à te désirer.

Je veux encore, en mon cœur, de toi me languir

Comme l’automne qui se plait à t’aimer.

©Janedeau